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irrascible
Je déteste dire s’il vous plait, ça me donne l’impression de me rabaisser. Je déteste dire merci. Je déteste dire que j’ai besoin de quelque chose. S’il fallait se lever et demander de l’air tous les jours, je serais déjà morte, putain.
Auteur:
Fagan Jenni
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La sauvage
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adolescente
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femmes-hommes
Tomàs nous regardait, pensif, et je regardai Violeta qui le regardait les yeux ronds et brillants, qui étaient les yeux qu'elle faisait quand, je donne un exemple, tante Lucia nous avait emmenés à Letona voir le zoo et que nous nous étions arrêtés devant la cage du mandrill.
Auteur:
Pombo Alvaro
Info:
Du côté des femmes, p. 156. Tomàs, prof de musique 30 ans - Violeta 14 ans.
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enfant
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adulte
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adolescente
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femmes-par-femmes
Si la jeune fille croit prendre pleine et entière possession de son corps au moment où il devient celui d’une femme, elle ne sait en réalité rien de son anatomie. Il lui faudra entendre la chance et la malédiction d’être ainsi faite, le plaisir et la douleur qui seront les siens, comme il en a été depuis la naissance de l’humanité.
Auteur:
Ducret Diane
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La chair interdite
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adolescentes
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pensée-de-femme
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans, le coup de foudre vous atteint en plein coeur, comme une chose évidente, l'événement qui nous est dû depuis toujours. On ne l'appelle pas coup de foudre, on ne le nomme pas. Il est sensations, chaleur sur les joues, palpitations légères au creux de la poitrine, vide dans les entrailles. Le corps retient son souffle, avance, pose pour ce regard, rien que pour lui, impatient d'être beau, anxieux de disparaître comme il est apparu, avec tout son mystère.
Auteur:
Samson Barbara
Info:
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
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adolescente
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femmes-par-hommes
Le professeur la voyait souvent couler par la fenêtre de la classe un regard qui ne voit que ce qui s’en va à travers la vitre d’un train. Son irrédentisme profond lui parlait au moins autant que son animalité farouche. Si une émotion, un ressentiment intime venaient dépayser son visage pâle à la bouche fraise, c’était l’esquisse infime d’un secret qui persistait en elle. Ce n’était ni du mépris ni de la joie : pour mépriser les autres il faut se mépriser un peu et pour la joie ne faire qu’un avec tout. C’était plutôt comme une avalanche intérieure, immense et vague, qui découvrait régulièrement une montagne dont elle rêvait d’atteindre le sommet. Un jour elle avait fini par se confier.
Elle avait compris depuis peu qu’elle désirait, et elle insistait comme si elle avait fait là une découverte capitale : plus qu’un être, un objet, elle désirait le désir quel qu'en fût l’émissaire.
Auteur:
Terence Mathieu
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Filles de rêve
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conformisme
Une tueuse en série rôde et elle ne s'attaque qu'aux filles. Elle est partout à la fois. Elle mesure entre 1,68 m et 1,75m, elle s'habille en 38-40. Sur sa tête elle a des cheveux, dans son visage deux grands yeux et une grande bouche mais son nez, lui, est petit. Elle a les mollets de Carla, les cuisses de Claudia, le ventre de Naomi, le nombril de Karen, les seins d'Ophélie, les fesses de Cindy (cf. l'Écho des savanes de janvier 96 : la fille idéale), bref elle est jolie en kit.
Quand elle a ses règles, c'est bleu (cf. pubs télé). Sa seule préoccupation : trouver un bon shampooing, un bon mec et une chouette lessive. Elle a 25 ans pour toujours, une peau parfaitement pâle et le caractère doux. Elle ne parle jamais fort.
La tueuse est un modèle. Elle rend malade plein de filles.
Elle, c'est la norme de la féminité dans la société où j'habite. Névroses, anorexie, boulimie, complexes en tous genres. Regarde-la partout, ressemble-lui beaucoup ou crève devant ton miroir.
Auteur:
Monnet Corinne
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Au-delà du personnel
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